Il y a quelque chose de réconfortant dans cette saison de transition, cette parenthèse douce avant que l’hiver ne s’installe vraiment. Pas encore de décorations, pas de grands rituels. Juste ces petits gestes que l’on répète sans y penser… et qui deviennent peu à peu les nôtres.   Je le remarque surtout avec mes filles. On fait quelque chose une fois, puis deux, et cela se transforme en petit rituel.   Comme ce moment annuel où nous rentrons les citronniers dans la serre. On fait semblant qu’il ne fait pas encore si froid, puis on finit par céder en riant et on les roule à l’intérieur. Ou quand on allume les lumières d’hiver un peu trop tôt, juste pour vérifier si elles fonctionnent encore, même si on le sait déjà très bien. Ou encore le premier feu de cheminée de la saison, simplement parce que le salon semble le demander.   Rien de tout cela n’était censé devenir une tradition. C’est entré dans notre rythme tout naturellement. De petits marqueurs qui disent: nous entrons dans une nouvelle saison, ensemble.   Et c’est peut-être là que réside la vraie joie. Pas dans les grands moments officiels, mais dans ces rituels improvisés qui rendent la maison vivante et la famille soudée. Ils n’ont pas besoin de date au calendrier. Ils existent parce qu’ils ont du sens… et parce que quelqu’un le remarquerait forcément s’ils n’étaient pas là.

La Cayetana, Mendoza 2023 Ici, il n’y a rien à acheter. Rien à vendre, seulement du calme, du réconfort et de petites joies à partager. Parce que parfois, ce dont nous avons le plus besoin ne s’achète pas.   Parfois la vie nous demande plus que ce que l’on pensait pouvoir donner. Les projets changent, les cœurs se brisent, le travail se transforme et nous avançons à travers des jours qui ne nous ressemblent plus tout à fait.   Mais ce n’est qu’un passage. Ni la fin, ni vraiment un début, juste cet entre-deux où les choses se réarrangent doucement.   Dans ces moments-là, il aide de créer un refuge, une table baignée de lumière, une chaise qui attend, une maison qui pardonne le désordre de la vie.   Prenons soin de nous aussi. Laissons le calme nous envelopper un instant jusqu’à ce que l’envie d’ouvrir la fenêtre revienne.

Avusy 2021 Baignée de soleil et de verdure, une verrière est bien plus qu'un simple abri pour les plantes. C’est un espace de liberté où la lumière s’invite, où les idées germent et où l’indépendance semble à portée de main. Ici, entouré de feuilles et de ciel ouvert, le bonheur prend une forme simple : une chaise, une table et une vie sans contraintes. ❋✦⌘ B

Lac d'Aiguebelette 2024 Parfois il suffit de peu pour se retrouver...un ponton, l'horizon, le mirroir des eaux calmes. Des instants simples comme celui-ci nous rappellent que s’éloigner, même brièvement, suffit pour se recentrer et se ressourcer.

Todo Glaciares, Patagonia 2023 Devant un glacier, la sensation d'échelle est bouleversante. Les parois de glace brutes sont sculptées par les siècles, abritant des histoires plus anciennes que la mémoire elle-même. Les profondeurs bleues se modifient au gré de la lumière, des fissures résonnent dans le silence, et le temps s'étire sans mesure. Pour moi, il y a une tranquille acceptation à regarder la glace avancer. Les saisons passent, les rivières creusent, les montagnes demeurent et le glacier continue, ni pressé ni ralenti. Il semble appartenir à un rythme hors de portée, un cercle de la nature qui se déploie sans interruption. Debout là, je me sens à la fois petit et en sécurité. Fragile par sa couleur, immense par sa force, le glacier est porteur de beauté et de puissance. Il me fait prendre conscience que le temps est immense et que nous ne faisons que le traverser. Une réflexion à porter Quand tout dans la vie semble aller trop vite et que je repense au glacier, sa présence lente m'apaise, me donnant le sentiment que le progrès n'a pas besoin d'être bruyant pour être réel. Ressentez-vous la même chose à la vue de la glace, des montagnes ou d'autres forces de la nature ? Découvrez-en plus sur Pure Nature sur Pinterest.

Une douce étreinte sous le soleil des hauts plateaux. Certains instants sont simples, mais inoubliables. January 2025, Arequipa, Peru

Images, mots et petits instants qui donnent de la force en toute discrétion. Ici, pas de longs articles ni de mots compliqués. C’est un espace d’images, d’ambiances et de quelques lignes simples. Les images me parlent davantage que les paragraphes. Et pourtant, parfois, une poignée de mots discrets, joyeux ou réfléchis, peuvent donner une autre vie à une image. C’est ce rythme que je souhaite partager ici : une photographie, un mot-clé, et une pensée à emporter avec soi. Ce blog est mon refuge de réconfort. Un lieu où le silence, la lumière, la couleur et la mémoire suffisent. Un lieu pour les instants calmes, les joies inattendues, et les réflexions qui nous accompagnent plus longtemps qu’on ne l’imagine. J’aimerais que chaque publication ressemble à l’ouverture d’une fenêtre : une vue, une respiration, une pause. Quelque chose de simple, mais qui demeure. Bienvenue, faites comme chez vous. Maaike

Entre tradition et innovation, ces amphores de terre cuite, offrent au le vin une aération douce et régulière, permettant une maturation harmonieuse sans apport de bois. Ici, rien ne presse: la nature suit son rythme, les saveurs s'affinent au coeur de lieux empreints de beauté. Un art de patience et de respect, où chaque gorgée garde la mémoire du terroir et du geste simple. La récompense est humble mais profonde : partager un verre, une histoire, un instant de joie. photo: Finca de Blasis, Argentine matiasriccitelli.com

Parfois, on le cherche au bout d’un chemin, dans un coin oublié, ou derrière une porte familière. Et parfois, on le découvre par hasard, juste au moment où l’on a besoin d’un peu de solitude, non pas pour s’éloigner du monde, mais pour l’écouter autrement.   Sans distraction. Juste un peu d’espace pour digérer ce qui s’est passé, réfléchir, trouver ses propres réponses et des solutions tranquilles.   Un endroit où la lumière traverse les arbres, et où quelque chose en nous retrouve lentement son calme, comme si le monde, lui aussi, faisait une pause.   Ce n’est pas vraiment s’éloigner des autres, même de ceux qu’on aime. C’est choisir d’aller là où l’on se relève, un espace qui éclaire l’esprit, apaise le bruit, et nous ramène à l’essentiel. Et parfois, c’est là que l’inspiration revient, tout simplement. La Repentence 2025